Zohra || Energique, entreprenante et communicative
Guérie !!
Après avoir traversé les Andes chiliennes, nous apercevons Antofagasta et le Pacifique. Nous avons rendez-vous avec Armando un ami d'Anibal, aussi joueur d'échecs. Pour l'attendre, nous nous garons au vieux port, près d'une petite plage. Zachy, Zélia et moi enfilons rapidement nos maillots de bain, car depuis la Malaisie nous ne nous sommes plus baignés dans la mer. Mais, dès que je m'approche de l'eau, je ne peux pas m'empêcher de penser à la méduse malaisienne et j'ai peur d'en trouver ici. Pour m'encourager je me répète sans cesse: « Il n'y a pas de méduses !! Pas de méduses !! Il n'y a pas de méduses ici !! » Zachary manquant de tact, et voulant me prévenir m'assure qu'il en a vu plusieurs. Paniquée je sors rapidement de l'eau et m'assieds sur la plage. Je regarde les gens. Quelques un sortent de l'eau, avec des méduses mortes à la main, les jetant par terre et les écrasant avec des pierres. Je suis dégoutée et écœurée de les voir tenir, mains nues, ces animaux gélatineux. Heureusement papa nous prévient qu'Armando est arrivé et me délivre de ce moment angoissant.
Dix jours plus tard, en route pour Iquique, papa décide de s'arrêter au bord du Pacifique car c'est mon anniversaire et que les vagues sont immenses. Tout le monde saute dans l'eau sauf moi qui reste pétrifiée sur la plage, car je vois plusieurs bouts de méduses échouées.
- Zohra ! Zohra ! Viens dans l'eau, crie papa.
J'hésite, mais rassurée d'être avec lui, j'y vais. Quand, je rentre dans l'eau je sens plein de fils gluants autour de mes jambes. Papa m'assure que ce sont des algues, mais cela ne me convainc pas. En me voyant mal à l'aise il propose de me porter pour les passer. Je suis un peu tranquillisée. Zachary arrive avec une longue algue dont il lance un côté à papa. Ils m'entourent la taille avec ce végétal, il est tout gluant et ça me rappelle le filament de la méduse malaisienne. J'ai peur, je veux m'enfuir mais je ne peux pas, car Zachy et papa me retiennent. C'est horrible !! C'est comme si j'avais été prise par une méduse et que je n'aurais pas pu m'en délivrer. Heureusement, l'algue se casse et je m'enfuis hors de l'eau. Sur la plage, j'aide Zélia qui fait un château de sable. Dix minutes après, maman accourt avec un T-shirt. C'est une bonne idée car il me protège jusqu'au ventre, contre les coups de soleil et surtout contre les méduses! Papa lui, n'a pas peur des méduses. Il n'a pas besoin de T-shirt et il attrape un gros coup de soleil. Il en souffrira pendant plusieurs jours.
À Iquique, j'ai de nouveau peur car papa, en allant le premier dans l'océan, me prévient qu'il voit plus de méduses ici. Vu que je suis à nouveau bloquée par l'angoisse au bord de l'eau, il m'enguirlande pour me faire réagir. Je ne trouve pas juste !!! Maman qui a peur des vagues et de l'eau froide va rarement dans l'eau. Quand Zachary et Zélia ont rapidement froid, ils peuvent sortir. Mais moi je suis obligée de rester alors que je suis terrifiée de rencontrer de nouveau des méduses urticantes et brûlantes, qui laissent d'horribles marques. Quand maman arrive pour se rafraîchir, papa l'oblige à rester dans l'eau froide et à se battre contre les vagues. Il a aussi appelé Zachary pour que nous fassions tous un effort. Je m'élance alors plus près de papa et je montre à maman comment casser les vagues. Zachy essaye à plusieurs reprises de s'échapper, mais je le ramène et tout cela me fait bien rigoler. Je m'amuse beaucoup et ne prête pas attention aux méduses !!!!
La deuxième fois, je me divertie et me détends encore un peu plus. Et ainsi de suite, à chaque fois que je me baigne, je reste plus longtemps dans l'eau et finis par oublier mes peurs; jusqu'à ne plus faire attention aux petites bête qui grouillent sous nous pieds. Pendant toutes ces baignades, une méduse m'a piquée, mais j'ai juste senti des petits picotements non douloureux. C'était même moins dérangeant que les décharges électriques des planctons de Thaïlande.
À cause de la vente de Droopy , maman a jeté mon T-shirt et j'ai dû aller sans lui dans l'eau. Au début je me suis sentie un peu comme une tortue sans carapace, mais après j'ai de nouveau oublié. Je suis heureuse d'avoir réussi à surmonter mon traumatisme face aux méduses.
En Espagne, à Aguilas, nous irons sûrement à la mer. Nous verrons alors si je suis complètement guérie...
(mis en ligne à Madrid, Espagne)
Hoy el artículo tiene otro valor. Supongo que ya te habrás bañado en el Mediterráneo, que es nuestro mar, el Mare nostrum, decían los romanos y habrás visto que no hay peligro de medusas-Por consiguiiente, bien curada.
Muchos besos a todas/os.
Uno especial para ti
L'avi y Betarice;);)
Ilal Aman
@ Nerita: Hola commo estas??? Te he oído y respondo!!! Gracias y te doy la oreja del toro. Un abrazo muy grande...
@ Chely: Merci Chely. Oui je suis d'accord avec toi!! Bisous!
@ mymy Jeanne: C'est comme au Chili j'avais beau savoir qu'elles n'étaient pas dangereuses j'avais quand même peur!!!!!!!!!!! !!!!;D :)
Tu viens de découvrir le meilleur remède pour toute maladie car, celui qui comprend que la peur peut être surmonté il a trouvé le moyen de la vaincre et ceci est applicable à toute circonstance. Bravo, jeune fille pleine de sagesse ! mamychely
Pour le moment à Madrid tu n'as pas à te faire de souci et comme tu le dis toute les méduses ne sont pas aussi méchantes que celles de Malaisie.
Encore Bravo : mille bisous à partager avec la famille Mamyjeanne;)8)