Zachary || Créatif, sensible et observateur
Ballade champêtre en tracteur
Jacques suait comme si on venait de lui verser le contenu d'une baignoire sur la tête. Il était rouge, et ressemblait plus que jamais à un œuf de métal en fusion. C'était tout juste si son crâne ne dégageait pas un dense nuage de fumée et de vapeur.Il mettait tout son poids pour essayer de redresser le moteur sur roues, qui servait à remorquer une charrette en bois, remplie de feuilles mortes.
Le moteur rugissait, ses deux roues enlisées dans la terre sèche et molle. Puis petit-à-petit le museau du tracteur décolla du sol et commença à se redresser.Il avait beau être lourd, il n'arrivait pas à rivaliser face aux cent kilos de cet humain.
Ce dernier souffla cinq secondes en mouillant son bras, qu'il passait sur son front. Il l'essuya ensuite dans son pantalon, et après avoir mis le moteur sur le droit chemin, il le redémarra avec l'aide de son fils.Mais, même si elle était droite, la machine ne sortait pas de la terre pour autant.
Le fils, Zachary, lui ne suait pas, mais à force de s'époumoner, il était tout aussi rouge que son père et il avait très mal à la gorge.
-Recule! Stop! Les roues bloquent!
-Quoi?
-Je dis: CA BLOQUE!
-Mais je sais que ça bloque, #&@¢!!
Zachary s'accorda une pause pour respirer et pour enlever le kilo de poussière qu'il avait dans les yeux, sur le visage et partout dans les cheveux.Au bout de quelques secondes, il fit le tour de la charrette en cachant ses yeux du soleil de midi, à l'aide de sa main. Il voulait voir s'il trouvait quelque chose d'anormal.
-Si nous ne sortons pas rapidement de cet endroit, la cloche du goûter va sonner! Pensa celui ci.
Il rêvait déjà aux gigantesques tartines de confiture, au délicieux et fondant gâteau au chocolat et aux jus de fruits frais qui seraient servis, à l'instant, pour nourrir les trente bouches des élèves de l'internatIl y avait droit, il voulait sa part qu'il avait gagné en ratissant des feuilles mortes et, après les avoir chargé, en accompagnant son père qui les déchargeait près du potager.Revenant à lui, il observa les roues immobiles de la charrette. Puis, tentant de couvrir les bruits du moteur, il hurla:
-Tu es sûr que c'est normal que les roues de la charrette ne tournent pas?
Le tracteur déclara:
- Wraouuuuum vroum, pout, pout, pout,pout!
Jacques répondit:
- Hein, quoi?
- Les roues arrières, elles tournent pas!
Le tracteur continua son discour:
- Pout, pout, catapout vroum vroum!
Et Jacques ne se concentra plus sur cette histoire, mais sur son levier de vitesses.D'ailleurs, il ne comprenait plus rien. La veille, il avait fait passer le même tracteur dans la même terre du même potager, et il ne s'était pas enlisé.Il réfléchissait vite, et les possibilités fusaient à tout allure dans son cerveau. Soudain, il s'arrêta et baissa la tête vers une sorte de pédale à ses pieds. Il la débloqua, enclencha une vitesse, et fit démarrer le moteur.Les roues bondirent hors de la terre d'un seul coup. Après quelques mètres, il éteignit le moteur et se tourna vers son fils qui regardait la pédale, bouche-bée.
Il lui dit avec un air de dépit:
- T'aurais pas pu me dire que les roues arrière ne tournaient pas, ou que le frein de la charrette était bloqué!
Je viens de lire ton texte apres avoir survole celui de ton pere sur l'education et l'instruction et je ris tres fort! Quel bel exemple de "faites ce que je dis mais pas ce que je fais"! bon, on fait tous un peu ca en tant que parents, mais ca fait tellement du bien quand on atrappe quelqu'un d'autre en flagrant delit :P
Je t'embrasse tres fort,
Ana
@ Nerita: Mais ce n'était pas de ma faute!!!!!!!!!! !! >:(
@ Catalina: Petit publicité: ET POUR TOUJOURS PLUS DE PHOTOS, REGARDEZ L'"ALBUM BONA ESPERO"
@ l'Avi: Et oui, cette fois, j'ai eu un peu de peine à trouver une idée intéressante .
@ Mamy Jeanne: J'espère que tu aura pu lire les articles de Zohra et Droopy!!
@ Maki Maki: Je ne dit que la vérité. Donc, la vérité serait une irrévérence!
@ Cici: Et en plus, tu peut l’imaginer en professeur:
- COMMENT CA TU COMPREND PAS!!! ;D
@ Matuteram: Il est vrais que je peinai a parler espagnol après avoir écrit mon texte.
Malgré la distance avec les pays francophones, l'entourage anglo-hispanique et ton long séjour dans ce splendide pays qui est le Brésil, je constate tes progrès dans la langue de Voltaire. Ton récit soigné, ironique et léger se lit avec intérêt et plaisir .
Gros bisous
Chichi
Ilal Aman
Je voyais le tableau et tu as certes mérité un énorme gouter.
Je suis désolée de ne pas avoir répondu avant mais avec tous mes allers retour à la Gradelle, cela fait au moins 8 jours que je n'ai pas vu votre site.
J'y retourne, 10000 bises à toi et aux 4 autres SANS.
Mamy
Si tuviéramos que sacar una moraleja sería quizás : Todo está en dar con el clavo". O, en el caso presente, o bien deberíamos recurrir a aquello de " Les feuilles mortes se ramassent à la pelle..." , que no tienen ruedas ni cambios de marcha.
Un achuchón bien fuerte y un saco de bombones a repartir entre los cinco
L'avi y Beatrice ;);)
Comment va le voyage? Gros bisous pour toute la famille Sans!!!