Jacques || Déterminé, perspicace et imaginatif
L'Esperanto verdit notre route
Je me devais, depuis un long moment, de faire un article en page d'accueil sur l'Esperanto. Certainement vous savez déjà, pour ceux qui nous suivent avec ferveur que nous avons, quelque part, dans les tréfonds de la toile internet, un autre site dans cette langue particulière, aux charmes utopiques.
Bien sûr, rares sont les curieux qui prendront le temps de visiter ces lieux dont il faut en plus déchiffrer la musique. C'est pourquoi, je me permets de faire ici un petit bilan, après 8mois de route, de ce qu'a représenté la Langue Internacionale pour nous dans ce voyage.
Tout d'abord, une petite carte retraçant notre parcours accompli avec les différentes villes où nous avons visité des Espérantophones.
Nous aurions, sans problème, pu en rencontrer bien plus, mais cela aurait demandé de notre part un investissement plus grand, dès le départ du voyage. Ceci pour insister sur le fait, que sur les pays traversés, il n'y a qu'en Jordanie, en Syrie et au Turkménistan que les espérantophones sont en voie d'extinction (s'il y en a déjà eu), sinon partout ailleurs, ils existent, et survivent aux conditons climatiques et politiques.
Je voulais également par cet article remercier deux célèbres espérantistes que nous avons rencontrés dernièrement. Anatoli de Samarcande et Firdaus de Duchambé.
Anatoli est non seulement un espérantophone convaincu, mais il est également le fondateur et directeur du Musée international de la Paix et de la Solidarité de Samarcande. Ce musée qui a vu lejour en 1986 possède de très riches et intéressantes collections sur ce thème, de quoi faire pâlir le plus fourni des musées militaires dont la banalité n'est plus à vendre.
Firdaus de son côté a également laisser de côté sa carrière de mathématicien, pour dévélopper l'intérêt pour la langue de Zammenhof dans son pays. Sans lui, notre passage par le Tadjikistan et surtout par le Parmir aurait sûrement été remis en question. En effet, c'est avec lui que nous avons pris les renseignement concernant la qualité et la sécurité de la route bordant la frontière afghane et traversant le Pamir.
Contrairement à la pensée pour le moins médisante d'Umberto Ecco, les Espérantistes ne forment pas une secte, mais sont des individus pour la plupart convaincus et pétris d'humanisme et de pacificisme.
Bien que nous ayons rencontrés des personnes très différentes les unes des autres, à chaque fois nous avons trouvé des hommes ou des femmes prêts, non seulement à nous faire découvrir leur ville, mais également attachés à résoudre les problèmes de tous styles qui nous accompagnaient.
Souvent avant notre départ, j'ai eu droit à de nombreuses critiques quant à "l'utilité" de l'Espéranto. "A quoi ça sert...tu trouveras toujours des gens qui parleront anglais..."
Force est de constater, que certes l'anglais est parlé ou baraguiné de manière étendue...mais nous avons déjà pu maintes fois vérifier que les contacts engendrés de manière accidentelle ( en anglais ou même en français) ne sont pas tous dénués d'intérêts. A plusieurs reprises, le contact de cet ordre, visait plus à faire connaissance avec notre porte-monnaie qu'avec notre personne.
En dernier lieu, et pour ne pas faire une apologie sur 15 pages, de ce qui ce vérifie aisément par les faits, j'ajouterai, que malgré le peu de connaissance que nous avions en Esperanto, il nous devient, après ces quelques mois de voyage, de plus en plus facile d'aborder des sujets ardus, politiques, philosophiques ou même religieux, ce qui dans d'autres langues que nous avons pratiquées pendant de nombreuses années résulte toujours et encore extrêmement compliqué.
La richesse de l'Esperanto est complètement insoupçonnable et certainment sous-estimée. Mais, peut-être qu'en la comparant à l'eau, la plus simple et pourtant la plus saine des boissons, certains s'en feront une idée plus transparente ou plus claire.
La bise à vous tous
Gràcies per la trucada. Veig amb sorpresa que el comentari que vaig escriure fa més d'una setmana no apareix i em sap greu perquè en aquell moment estava inspirat.Segurament els problesmes d'identificació de què et vaig parlar.
Crec que el valor més gran que podria tenir l'esperanto seria el de servir de llengua ìnternaci onal. Però això no interessa en absolut als estats que posseeixen una llengua que ells anomenen "universal" i que compten - quan els convé- el nombre de parlants der saber el valor
de la llengua. Així ells poden dominar els qui creuen parlar la llengua universal "perfectament".
La cosa bonica és que pogueu comprobar que darrera de la llengua hi ha una actitut positiva davant de l'interlocutor.
Salut
Petons a tots
jaume;)
Si l'espéranto vous semble aussi riche, vraisemblableme nt ce sont les êtres que vous avais rencontré et pratiqué qui étaient les dépositair es de cette richesse.Pas de pays,pas de peuple: seul le désir de partager avec l'autre.
Quand on choisit cette langue, le cœur ouvert tend déjà vers la connaissance et
l'approche de'autrui!
Là, se trouve la source. Continue à vous lire avec plaisir et intérêt.
J'ai retrouvé un petit bout des voix d'Itxassou, ailleurs, mais je reste un peu sur ma faim...
Et de ton côté tu as visité, lernu! ??
http://nato-glob.blogspot.com/2008/02/asperanto.html, c'est de la musique regarde le collectif durruti et les voix d'itxassou
je me suis permis de modifier ton message pour mettre le lien en direct
pour les curieux pressés! ;)
lien : http://eo.mondediplo.com/
Ilal Aman
Effectivement le concept est né Byalistock il y a plus de 120 ans, mais il se répandit très vite dans beaucoup de pays. Avec le temps le mouvement et la culture espéranto se sont enrichis des apports venant des autres pays. Il intégre finalement bien plus facilement les autres cultures quene le ferait une langue nationale. C'est la que réside une des différences majeures., mais ce n'est de loin pas la seule. ;)
Moi qui adore les langues et qui baragouine un peu d'espagnol, un peu plus d'allemand et beaucoup d'anglais, ça me donne envie d'y jeter un oeil...Il n'y a pas que la langue d'ailleurs, c'est l'esprit qui va avec.
Quand à la question de secte.... Moi, on m'a traitée d'hérétique (véridique) sur le chemin de St-Jacques de Compostelle parce que je fais partie des huguenots....!!
J'ignorais qu'il pouvait y avoir des espérantiste s dans le Pamir, et à vrai dire, j'avais l'idée que c'était avant tout un concept européen. Je vais aller jeter un coup d'oeil au site.
Bonne route!